mercredi 22 octobre 2008

SALVADOR ALLENDE, PRÉSENT !

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Salvador Allende avec Augusto Pinochet comme escorte
Cette expérience sans précédent trouve inévitablement un large écho aujourd’hui. Armando Uribe, président du Parti socialiste chilien en France, analyse : « Le peuple chilien s’est constitué peu de fois au Chili. Il est apparu en 1890 lors de mouvements sociaux, puis s’est reconstitué à la fin des années 1970. Grâce à Allende, dont les campagnes politiques étaient réellement populaires. On lui doit l’alliance avec le Parti communiste chilien. D’ailleurs, la violence du coup d’État s’explique par la nécessité urgente d’écraser cette nation en éveil. Pinochet a anéanti ce maillage extraordinaire». L’unité populaire représente bel et bien un exemple, « une expérience à prendre en compte, précise Fernando Valenzuela, représentant du Parti communiste chilien en France. Nous avons besoin de nouvelles formes de participation ».

À certains égards, la nationalisation des ressources naturelles en Bolivie par le président Evo Morales a un air de famille avec le programme d’Allende. Luzmila Carpio, ambassadrice de Bolivie en France, le dit très clairement : « Salvador Allende représentait une gauche propre, qui ne transigeait pas. Il a emprunté le chemin de la démocratie et de l’autonomie. Dans mon pays, aujourd’hui, la droite refuse de partager les richesses, la terre, le gaz, l’eau. Ils se présentent comme des démocrates. En fait, ils sont armés. Certains frères chiliens me disent : "J’espère qu’Evo ne va pas finir comme Allende". Je leur réponds qu’il n’est pas seul et que le peuple est avec lui. Un peuple prêt à donner sa vie pour ses ressources naturelles. » Très contemporain encore, le président socialiste - Allende dans l’intervention d’Alexis Corbière, premier adjoint à la maire du 12e et représentant Jean-Luc Mélenchon. 

Pour lui, il paraît impossible de ne pas faire le lien entre la crise traversée par la gauche française et l’unité populaire. Et impossible de ne pas tirer les enseignements de cette expérience politique inédite : « Allende avait placé au coeur de son programme la question sociale avec la retraite à 60 ans, la sécurité sociale pour tous et l’augmentation des salaires ». Antoine Blanca, ancien ambassadeur de France au Chili, a également regretté que les partis de gauche ne s’inspirent guère des choix politiques de certains pays latino-américains, interrogeant lucide : «Faut-il attendre qu’il y ait des assassinats de démocratie pour réagir ? ».

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L'humanité du Mardi 21 Octobre 2008, page 15

Lors de cette soirée hommage, le souvenir ému d’Allende et son actualité ont donné lieu à de belles évocations. Ainsi Jack Ralite et Antoine Blanca ont-ils ravivé le souvenir de grands démocrates proches du président socialiste, tels le poète et diplomate Pablo Neruda, « dont la mort fut le symbole de la fin de l’Unité populaire », ou encore les musiciens Victor Jarra ou Sergio Ortega, auteur du fameux : « El Pueblo Unido Jamás Será Vencido ». Et Jack Ralite de conclure en rappelant que « nous avons un héritage à défendre, mais nous devons aussi nous en défendre, sinon nous serions inaccomplis. René Char disait : " L’inaccompli bourdonne d’essentiel ". Alors, accomplissons-nous tous ensemble ».

Ixchel Delaporte

mardi 21 octobre 2008

Hommage à Salvador Allende par Jacques Fath

Cette rencontre n’est pas la première que nous organisons avec nos amis du Parti communiste chilien. Vous vous souvenez sans doute de la commémoration des trente ans du coup d’Etat qui a eu lieu ici même. Vous vous souvenez de l’hommage à Pablo Neruda et de la soirée pour notre chère Gladys Marin.

Aujourd’hui, nous souhaitons, avec nos camarades chiliens, nous joindre, tout naturellement, aux hommages qui s'organisent en France en cette année du centenaire de la naissance du Président Salvador Allende.

Je voudrais en quelques mots évoquer l'homme politique que Volodia Teitelboim nous décrit avec admiration: un Allende aussi grand mort que vivant. Il a raison ! La force de ce révolutionnaire n'est pas seulement le fruit de son sacrifice au palais de la Moneda, en défendant la démocratie chilienne. Allende occupe une place particulière dans le siècle dernier. Il fut un acteur politique majeur dans l'histoire tragique et dans tous les justes combats qui ont marqué ce siècle.

Le gouvernement de l'Unité Populaire ne s'est pas fait en un jour. Il est d'abord le résultat de longues années de lutte, de construction patiente d’un rassemblement de l’ensemble de la gauche politique chilienne et du mouvement social. Un rassemblement qui a réussi à arracher la direction du pays à la droite, après quatre tentatives.

Après avoir été élu à la présidence, Allende a considéré qu'il fallait prendre le pouvoir ou, plutôt, installer un pouvoir réellement populaire.

En commun accord avec la CUT, son gouvernement a adopté les mesures qui ont permis aux travailleurs de participer à la direction des entreprises publiques et mixtes, aux organismes qui décidaient des politiques salariales. Les organisations sociales et les institutions existantes ont été fusionnées, avec les mécanismes de participation créés par la population, pour créer les nouvelles institutions.

La participation des travailleurs à la direction des entreprises, les nationalisations, la réforme agraire... Tout cela a fait partie d'une stratégie de prise du pouvoir et d'affirmation de l'indépendance du pays. Ces politiques et l'objectif d'une démocratie économique et de la construction d'un grand système de protection sociale sont l'oeuvre de l'homme d'Etat et militant que nous honorons ce soir.

Aujourd'hui, nous regardons avec beaucoup d'espoir les expériences progressistes en cours en Amérique latine. Ces peuples, dignes héritiers des idées défendues par Salvador Allende, ont su construire dans les luttes des rassemblements larges, penser une alternative et leur donner une réalité en élisant des gouvernements qui se revendiquent de la révolution, du socialisme, de la démocratie avancée, chacun selon son histoire et chacun, naturellement, en fonction du rapport des forces qui a pu se construire.

La nationalisation des ressources naturelles, la mise en place de politiques sociales qui commencent à donner des résultats, l'objectif d'une « qualité » nouvelle à la démocratie par la participation populaire, la défense de l'indépendance face aux transnationales et face aux grandes puissances, la mobilisation en faveur d'une unité régionale fondée sur des coopérations... sont les politiques pour lesquelles Salvador Allende s'est effectivement battu hier. Elles sont celles que la gauche latino-américaine porte aujourd'hui.

Comme hier, la confrontation avec les classes dominantes est d'une extrême dureté et l'ingérence des Etats-Unis se fait de plus en plus agressive.

Mais le rapport des forces a changé et les Etats-Unis sont sur la défensive. Une majorité des peuples latino-américains a élu des gouvernements opposés aux logiques du Consensus de Washington et rejette les politiques bellicistes de l'administration Bush.

Les succès récents montrent que l'impérialisme n'a plus la capacité d'imposer sa loi comme il l'a fait à l'époque du gouvernement de l'Unité Populaire.

Cette gauche latino-américaine est diverse et les stratégies de développement qu'elle adopte ont des portées différentes.

La volonté d'émancipation humaine et la recherche de voies nouvelles pour la transformation sociale, qui s'inscrivent dans les valeurs d'Allende, ne sont pas mortes avec les dictatures et la répression. Elles sont vivantes et en plein essor parce qu'elles correspondent aux aspirations profondes des peuples latino-américains.

Au Venezuela, la nationalisation du pétrole et d'autres secteurs de l'économie, la démocratie participative, la réforme agraire et la politique d'intégration sont au coeur de la révolution bolivarienne. Le Venezuela d'aujourd'hui joue un rôle de grande importance sur le plan international et développe une politique de coopération Sud–Sud active dans des domaines tels que l'énergie, les infrastructures, la Banque du Sud et bien d'autres.

L'opposition, avec le soutien des Etats-Unis et d'une partie de la droite européenne, a tenté de faire tomber le gouvernement du Président Hugo Chavez, en organisant un coup d'Etat qui n'a finalement duré que quelques heures. C'est la mobilisation populaire qui l'a mis en échec.

Au mois de novembre prochain, des élections régionales ont lieu dans tout le pays. Nous souhaitons beaucoup de succès aux forces révolutionnaires venezuelienes à qui nous renouvelons notre solidarité et notre sympathie.

Je suis heureux de saluer Frederico Ruiz, conseiller politique de l'Ambassade du Venezuela.

Depuis son élection à la présidence, Evo Morales fait face à une droite qui tente, avec le soutien actif des Etats-Unis, de bloquer l'adoption de la nouvelle Constitution et d'empêcher la mise en oeuvre des politiques voulues par les Boliviens. Le président Morales a pris la décision d'expulser l'ambassadeur des Etats-Unis alors que la droite lançait une offensive avec l'objectif de déstabiliser le gouvernement démocratique.

L'ensemble des pays membres de l'Union des Nations de l'Amérique du Sud (Unasur) a déclaré son soutien au gouvernement démocratique d'Evo Morales et a condamné toute tentative de coup d'Etat ainsi que l'objectif d'imposer à la Bolivie la sécession d'une partie de son territoire. Cette position a été prise malgré le soutien apporté par les Etats-Unis à l'opposition. On peut dire qu'elle a été prise contre eux.

Depuis lundi, des milliers de paysans, indigènes, syndicalistes et des représentants d'organisations sociales ont entamé une marche de 200 kilomètres pour se rendre à La Paz où ils exprimeront leur exigence de voir la nouvelle Constitution adoptée. Madame l'Ambassadrice, Madame Luzmila Carpio, permettez moi de vous dire que nous sommes à vos côtés. Et nous réaffirmons notre soutien aux légitimes exigences du peuple bolivien.

Il y a quelques mois, les pays latino-américains se sont fermement opposés à la tentative du gouvernement colombien, fidel allié de Washington, d'importer la guerre préventive sur le continent américain.

Cette situation nouvelle a aussi permis de desserrer l'étau du blocus américain contre la révolution cubaine. Depuis l'arrivée au gouvernement des forces de gauche, un grand nombre de projets de coopération ont été signés avec Cuba.

Les accords passés entre les pays membres de l'Alternative Bolivarienne des Amériques, Cuba, Bolivie, Venezuela, Nicaragua, Honduras ont permis des coopérations stratégiques qui concernent l'énergie, la santé, l'éducation, la culture.

C'est dans ce contexte nouveau que Cuba met en route des politiques qui lui permettront d'avancer des solutions nouvelles débattues par la population. La situation qui s'est créée avec le passage des deux cyclones rendra sans doute les choses difficiles mais elles seront bien moins difficiles que dans d'autres pays des Caraïbes grâce au niveau de développement social existant.

Je voudrais dire à notre ami Leyde Rodriguez qui représente ici l'ambassadeur de Cuba en France toute notre solidarité avec le peuple de Cuba qui défend ses aspirations révolutionnaires, sa souveraineté, son libre choix, son refus d'un blocus dont il faut exiger la levée immédiate et sans condition.

Quelques mots, enfin, à propos des élections municipales chiliennes qui auront lieu le 26 octobre prochain et des élections présidentielles qui se tiendront au Chili en décembre 2009.

Ces élections vont encore se faire dans le cadre d'un système électoral qui reste le même depuis 18 ans. Ce système dit binominal est injuste. Il empêche la représentation équitable de forces politiques ayant pourtant un soutien populaire, c'est le cas du Parti communiste chilien.

Comme notre ami Guillermo Teiller, président du PCC, l'a rappelé, le programme original de la Concertation des partis qui a mis Pinochet en déroute avait promis une réforme électorale permettant la mise en place d'un système pluraliste, démocratique, à la proportionnelle. C'est exactement ce système que nous demandons pour la France.

Votre revendication s'appuie -comme la nôtre- sur l'exigence de l'égalité de tous les citoyens devant la loi. Une telle réforme démocratique ne peut que renforcer la gauche et une dynamique unitaire de gauche dans son ensemble.

Nous espérons, chers camarades, que les prochaines échéances électorales permettront au Chili le renforcement des idées les plus progressistes, parce qu'il faut encore, aujourd'hui, affronter les forces héritières du Pinochetisme.

Chers amis, chers camarades, je suis heureux de pouvoir vous accueillir ici dans cette maison construite par notre camarade Oscar Niemeyer.

Je veux pour finir rappeler notre attachement à cette page de l'histoire que représente les luttes de l'Unité Populaire. Cet attachement est né de la solidarité avec le peuple chilien avant, pendant et après ces mille jours de gouvernement Allende qui ont marqué profondément l'histoire des luttes pour l'émancipation humaine, luttes qui sont les vôtres et les nôtres en ce 21ème siècle de crise mais aussi d'espoirs. « L'histoire c'est nous, c'est le peuple qui la fait » disait Salvador Allende. Faisons-là ensemble.

Allende 100 chez les "cocos" à Paris


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Photo Henri Munoz-Horeau

C’est dans les magnifiques locaux imaginés et conçus par le célèbre architecte Oscar Niemeyer qu’a été reçu le public de la soirée. L’assistance était d’ailleurs très hétérogène, on y a vu autant de Chiliens que de sympathisants français de la cause chilienne, de jeunes étudiants, des personnalités politiques et associatives.

On a pu profiter des interventions de plusieurs invités lors de la Table Ronde « Allende et sa projection politique dans le contexte latino-américain actuel ». Madame Luzmila Carpio, Ambassadrice de Bolivie en France, a enchanté le public avec son témoignage. L’intervention de Monsieur Antoine Blanca, ancien Diplomate, historien, écrivain, dirigeant du Parti socialiste français, et grand connaisseur de l’Amérique latine et du Chili, a captivé et a su éveiller la complicité du public. Etaient également présents Monsieur Jaques Ralite, sénateur de la Seine-Saint-Denis, et Monsieur René Piquet, ancien député européen, ancien vice-président Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique. Monsieur Armando Uribe, Président du Parti socialiste chilien en France, Monsieur Leyde Rodrίguez, conseiller politique de l’ambassade de Cuba en France, et Monsieur Alexis Corbière, représentant de l’association Pour la République Sociale, sont aussi intervenus dans le débat.

La soirée culturelle a offert au public un spectacle de qualité avec des groupes de musique chilienne « Sin Fronteras » et « Libercanto », des lectures de textes par les comédiens Michael Batz, directeur artistique du Festival Allende, Quentin Bouissou et Adrien Le Ray.

La bonne humeur et le partage étaient au rendez-vous en dernière partie de soirée, où les organisateurs ont offert un vin d’honneur, accompagné de spécialités chiliennes, les « empanadas ». Les discussions sont allées bon train jusqu’à une heure avancée de la nuit. Il y a longtemps que nous n’avions pas passé une aussi bonne soirée !

Salomé Cohen–Pères

REMERCIEMENTS AUX PARTICIPANTS À LA «SOIRÉE POLITIQUE ET CULTURELLE D’HOMMAGE À SALVADOR ALLENDE»


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Photo H Munoz-Horeau
Merci au Parti communiste français qui nous a facilité ses magnifiques locaux, ce qui a donné un éclat particulier à cet événement.

Merci à Jacques Fath, interlocuteur efficace et à l’écoute tout au long de ce projet.

Jacques, félicitations pour le travail que tu as effectué pour cette activité. C’était décidément une belle réussite. Merci pour ton l’allocution de bienvenue et pour ton intervention politique.

Transmets tous nos remerciements à la camarade Marie-George Buffet, pour le message de soutien qu’elle nous a fait parvenir par ton intermédiaire.

Merci a Guillermo Tellier, Président du Parti communiste chilien, pour son message de soutien et son encouragement.

Merci à Obey Ament d’avoir cru, dès le départ, à ce concept de soirée politique et culturelle autour d’Allende.

Obey, merci pour ta réactivité, ta jovialité et ton enthousiasme. Bravo pour ta recherche d’invités! Nous apprécions beaucoup ta vision d’activité politique liée à la culture et au partage, ouverte à un large public. Merci pour ton rôle d’ Arthur (modérateur animateur de la Table Tonde).

J’espère que nous aurons l’occasion de continuer à travailler ensemble dans le cadre d’autres activités politique solidaires.

Merci à Gérard Fournier pour avoir facilité l’implémentation de la logistique ainsi que la diffusion en interne au siège.

Gérard, félicitations pour ton travail ainsi que celui de ta collaboratrice Lila Larini et de tout le personnel des Services Généraux qui ont rendu possible l’activité. L’exposition, la Table ronde, le spectacle artistique culturel, la librairie éphémère Salvador Allende, et également le vin d’honneur doivent beaucoup à ton application. Merci également aux camarades de l’informatique qui ont permis les projections des diaporamas et la connectique WIFI pour le travail de préparation.

Merci au Trio « Sin Fronteras » pour leur prestation festive et colorée.

Polo, bonne chance dans la suite de votre parcours ! En tout cas, d’après la qualité de ton investissement, vous avez tout pour aller loin !

Merci à nos amis de « Libercanto » pour leur prestation solidaire et militante.

Rodolfo, transmets nos remerciements à chacun des membres du groupe - anciens et nouveaux Quilapayún des chants libres - pour votre long et renouvelé engagement et pour l’incroyable énergie que vous nous transmettez encore aujourd’hui.

Merci à Michael Batz, directeur artistique du festival, toujours prêt à s’engager et à donner de son temps quand il s’agit de la cause chilienne. Michael, merci pour ta participation et ton improvisation…

Aux lecteurs Quentin Bouissou et Adrien Le Ray, merci de nous avoir fait revivre, à travers vos voix, ces moments pleins d’émotion. Un chaleureux merci pour votre solidarité avec la cause chilienne.

Merci à Henri Muñoz-Horeau, pour le prêt de son tableau portrait de Salvador Allende et pour la gentillesse de nous avoir accompagné tout au long de la soirée.

Merci à Hernán L Toro pour son ancienne et fidèle collaboration.

Hernán, tes créations plastiques de la bannière du Blog « Allende 100 » et de l’affiche qui nous a servi d’identité graphique du projet, sont, comme toujours, de grande qualité.

Merci à l’Association des anciens prisonniers politiques chiliens en France pour nous avoir facilité leur exposition « Plus que jamais Salvador Allende ».

Merci au compañeros du Parti socialiste chilien en France de nous avoir facilité la magnifique photo qui a orné la salle de la Table ronde.

Merci à Léo Pardo pour sa collaboration permanente à la correction et la rédaction du Blog « Allende 100 », ainsi que pour son travail dans le dossier de presse «Siglo XXI », mis en ligne sur le blog Siglo XXI.

Merci à Nadine Briatte, pour ses idées, ses traductions et sa fidèle amitié, ce qui fait d’elle une des plus chiliennes des françaises de notre entourage.

Un grand merci à Nanette Liberona et à Aurelia Stammbach pour leur aide spontanée dans l’enregistrement vidéo de l’activité. Aurelia, Nanette, c’est grâce à vous que nous nous souviendrons en images de cette soirée.

Merci à Olivier Duhamel, ancien député socialiste européen, Professeur à Sciences Po, amis très chers des chiliens, pour son message de soutien.

Merci aux invités intervenants de la Table ronde « Allende et sa projection politique dans contexte latino-américain l'actuel» :

Merci à Madame Luzmila Carpio, Ambassadrice de Bolivie en France, qui nous a honorés de sa présence.

Merci au camarade Jaques Ralite, sénateur de la Seine-Saint-Denis.

Merci à Armando Uribe, Président du Parti socialiste chilien en France.

Merci à René Piquet, ancien député européen, ancien vice-président Gauche unitaire européenne - Gauche verte nordique.

Merci à Antoine Blanca, ancien Diplomate, historien, écrivain, dirigeant du Parti socialiste français, et grand connaisseur de l’Amérique latine et du Chili.

Merci à Monsieur Leyde Rodrίguez, conseiller politique de l’ambassade de Cuba en France.

Merci à Alexis Corbière, représentant de l’association Pour la République Sociale.

Merci à Fernando Valenzuela responsable du Parti communiste chilien en France.

Un grand merci à la jeune génération de franco-chiliens qui nous ont aidé à l’organisation et à la préparation de cette activité. Merci aussi pour leur temps donné et leur compréhension de nos vieux engagements.

Enfin un grand merci aux compañeros militants du Parti communiste chilien en France pour leur dévouement, leur travail militant. Leur diligence nous a permis de trouver le financement, la préparation et l’implémentation des empanadas, que nous avons dégusté avec fruition. Merci pour votre fidélité, votre endurance et votre amitié.

samedi 11 octobre 2008

Allende Hoy